L’association les petits débrouillards Grand Ouest propose un dispositif de formation et d’accompagnement vers l’emploi intitulé Tremplin Numérique, réalisé en partenariat avec l’IMT Atlantique et soutenu par la Région Bretagne, Pôle Emploi et le contrat de ville de Brest. Sophie, de la promotion Tremplin Numérique 2021-22, nous explique son parcours et son déclic pendant la Semaine du numérique.

Comment as-tu connu la formation Tremplin Numérique ?

J’ai travaillé pendant un moment en tant que préparatrice de commandes et j’avais clairement envie de changer, de trouver un métier qui ait du sens pour moi. Je suis entrée en mai 2021 au CLPS de Rennes pour le dispositif « Prépa projet » de la Région dans le but de définir mon projet professionnel. Dans ce cadre, j’ai effectué un stage en cuisine mais je me suis rendu compte que ça ne me plaisait pas du tout. Avec ma conseillère référente, comme j’étais attirée par le numérique, on a regardé ce qui se faisait et on a trouvé la formation des petits débrouillards. J’ai assisté à une réunion d’information collective et ça m’a plu directement, parce que je voulais prendre du temps pour valider que j’avais envie d’aller dans la voie du numérique. J’ai un peu hésité car cela semblait m’éloigner de la nutrition vers laquelle je pensais m’orienter. Puis j’ai osé dire oui, j’ai franchi le pas et franchement, je ne suis pas déçue ! Je ne voulais pas d’une formation juste pour me former. Je souhaitais prendre le temps de la réflexion et être sûre de moi. La formation a été ce tremplin, elle m’a permis d’être sûre et prendre confiance en moi.

Comment s’est déroulée la formation ?

Cela a été beaucoup de découvertes, comme l’imprimante 3D que je n’avais jamais touchée, la médiation numérique que je connaissais pas, le lasercut aussi. Ce qui me plaisait c’était d’utiliser le numérique dans la création ; j’ai toujours aimé « créer » même si ce n’est pas forcément palpable. Pendant la formation, j’ai vraiment été attirée par le module photographie et la vidéo aussi, il y avait tout ce côté création qui me plaisait. De mon côté, je tiens aussi un blog et un compte Instagram où je publie des photos. En fait, je me suis rendu compte que toute cette dimension de réseaux sociaux, d’interaction avec des personnes et de création de contenu, me plaisait vraiment. Après, il fallait voir sur le terrain si cette appétence se confirmait. Et en janvier, pendant la Semaine du numérique, j’ai participé à plusieurs ateliers, dont la visite de l’Ecole 301. Là, je me suis dit que j’avais vraiment envie de poursuivre dans cette école. Parce qu’elle propose une formation qui n’est pas standard : on est dans la pratique, et en plus, entourés de professionnels, donc c’est enrichissant. J’ai tout fait pour être prise. J’ai envoyé ma candidature et j’ai eu un entretien. Je n’y croyais pas trop…mais j’ai été rappelée et l’on m’a dit que j’étais retenue ! J’ai donc commencé ma formation à l’Ecole 301 en avril. Elle dure 3 mois et se poursuit par un stage début juillet. Je vais l’effectuer dans une agence de vidéo marketing. Ensuite, je vise une alternance pour le bachelor Chef de projet digital, toujours au sein de l’Ecole 301.

Quelle incidence a eu la formation Tremplin Numérique sur ta trajectoire professionnelle ?

Je crois que si j’avais été toute seule, je n’aurais pas fait toutes ces démarches de moi-même. Je pense qu’avoir un rythme dans son quotidien, être accompagnée, avoir la présence des formateurs pour nous pousser un peu est important. La Semaine du numérique a été pour moi un vrai déclic et je n’aurais jamais eu accès à ces informations, en étant sans emploi et sans le suivi des formateurs Tremplin. Ça donne une dynamique. Ça motive de voir qu’on n’est pas seuls à vouloir trouver sa voie.

Quels sont selon toi les trois points forts de Tremplin numérique ?

Le premier point fort, c’est la dynamique qu’offre la formation, l’émulation collective. Ensuite, j’ai beaucoup apprécié la dimension pratique de la formation, on n’est pas dans une approche descendante, avec uniquement de la théorie. Enfin, je crois qu’il y a beaucoup de bienveillance, je me suis sentie vraiment très bien, même lors des entretiens. Il n’y a pas de jugement sur notre parcours, on est les bienvenus.