Le stage police scientifique qui s’est tenu du 19 au 23 Juillet a pris fin et nos enquêteur·rices de la brigade scientifique ont réussi a élucider avec brio l’affaire qui leur a été confiée.
Voici un récapitulatif de cette semaine d’enquête :
JOUR 1
Sous la direction de l’inspecteur en chef Julian nos 11 scientifiques ont entrepris de résoudre le crime dont le Professeur Victor a été victime.
Pour remettre un peu de contexte, le week-end du 16 au 19 Juillet quelqu’un s’est introduit dans le laboratoire du professeur et a volé un de ses plus précieux spécimens, un coquillage extrêmement rare, unique au monde. En arrivant le Lundi matin, il se rend compte du vol et, pris de panique, il appelle immédiatement la police, à 14h, l’inspecteur et son équipe arrivent sur le lieu du crime.
D’autres services s’occupent de prendre les déclarations des témoins et on laisse la police scientifique accéder à la scène du crime.
Nos 11 inspecteur·rices junior·es entrent en scène
Ils relèvent plusieurs indices :
Parmi ces indices entre autre : un cheveu, des empreintes, des morceaux de verre, un torchon usé et une odeur bizarre dans le bocal qui contenait le coquillage
Une fois tous ces indices réunis il faut les regrouper et voir comment les mettre en lien pour poser des hypothèses à ce stade de l’enquête.
Une fois que cette étape est réalisée, on passe au travail de le police scientifique : les analyses.
Il existe beaucoup de techniques différentes qui permettent d’analyser les indices retrouvés et d’en tirer des conclusions.
La première qui nous a intéressé est l’analyse d’ADN ou plus précisément la mise en évidence de l’ADN, nous avons essayé de voir que l’ADN est un composant de toutes les cellules humaines et qu’il est possible d’identifier quelqu’un de manière formelle avec une trace d’ADN laissé sur le lieu du crime.
JOUR 2
Après avoir réalisé la mise en évidence de l’ADN, nous nous sommes intéressés aux fibres et aux bris de verre, nous avions retrouvé un torchon et des bris de verre sur la scène du crime, nous avons donc sorti les microscopes afin d’étudier tout cela de plus près. Nous avons pu voir la composition des fibres ce qui a permis de les identifier.
Notre analyse suivante portait sur les empreintes digitales, nous avons donc récupéré les empreintes présentes. Chaque empreinte étant unique, il est donc possible d’identifier un individu grâce à elles.
Nous avons fini la journée par analyser les empreintes de pas, en fonction de ces empreintes, il est possible de retrouver le poids et la taille de la personne mais aussi d’identifier sa démarche.
JOUR 3
Pour ce jour 3 nous avons découvert d’autres analyses afin de faire avancer l’enquête. La première consistait à mettre en évidence les tâches de sang ; nous avons donc regardé si notre torchon en était imbibé. L’eau oxygénée réagit avec le sang et nous avons pu voir qu’il y avait bien du sang sur le torchon malgré le fait qu’il ait été nettoyé.
L’inspecteur a également interrogé les suspects et a ramené des témoignages pour aider nos jeunes enquêteurs à comprendre l’affaire.
Ils ont donc utilisé les différentes techniques vues et les témoignages pour identifier le suspect. A la fin de la journée, il leur restait seulement 4 suspects potentiels qui auraient pu commettre le crime : Alexandre, Élodie, Margot et Marc.
JOUR 4
L’inspecteur en chef Julian a reçu de nouvelles informations ; un indic a fourni des informations qui pourraient nous aider à trouver le coupable. Seul problème : les lettres reçues par l’inspecteur sont totalement blanches.
Les enquêteurs ont l’idée d’exposer le message à la chaleur et un message se révèle ! Nouvelle complication : le message est codé. Il faut trouver comment le déchiffrer. Après un peu de réflexion et en testant leurs théories, le code est un code césar, les lettres de l’alphabet ont été décalées. On apprend alors dans un premier temps que Margot n’a pas d’odorat et ensuite que le suspect a un crayon avec une composante rouge. Deux indices qui nous donnent des clés de compréhension pour trouver le coupable mais aussi son motif et son mode opératoire.
On récupère les crayons des suspects mais aucun n’est rouge, pour savoir si un des crayons est composé de rouge, il faut faire une chromatographie, cette techniques permet de mettre en évidence les différents composants d’un produit, ici l’encre du crayon.
On identifie alors grâce à notre indic que le coupable serait Margot, mais pourquoi a t-elle agit ainsi ? surtout que l’on a retrouvé aucune trace du coquillage chez elle et qu’elle clame son innocence.
En réfléchissant et en reprenant les indices on comprend que le liquide dans le bocal du coquillage volé est en fait du vinaigre. Margot a fait tomber le bocal contenant le coquillage, elle l’a alors remplacé et a voulu le remplir du même liquide que les autres bocaux, elle a pris une bouteille non étiquetée sur la paillasse du Professeur qui était en fait du vinaigre. Seul problème le vinaigre étant acide il a complétement dissout le coquillage. Il n’y a donc pas eu de vol mais un simple accident !
Nos jeunes enquêteur·rices, grâce aux différentes analyses et à leurs réflexions, ont réussi à élucider ce mystère !
Le dernier jour pour montrer à leurs parents le raisonnement qu’ils ont suivi, nos expert·es scientifiques ont organisé un escape game en reprenant des éléments de l’enquête et en rajoutant quelques énigmes. Deux groupes de parents se sont alors affrontés pour sortir de l’escape game le plus vite possible en trouvant le code secret qui était caché dans la salle et dans les énigmes données par les enfants !
