Les Petits débrouillards sont bien sûr des animations scientifiques auprès de tous les publics mais c’est aussi, et surtout, des animateur·rice·s impliqué·e·s quotidiennement dans des interventions dans les écoles, les rues, les fêtes de quartier, les musées, les bibliothèques, les festivals, les centres de loisirs, les structures culturelles ou de loisirs, …
Je suis animatrice depuis moins d’un an, j’ai fait la FIA¹ de novembre 2021. Mais j’avais déjà animé pour la Fête de la science 2021.
Ce que j’aime le plus dans l’animation c’est de tester différents ateliers, d’animer sur différents sujets… C’est aussi de pouvoir construire quelque chose avec les participant·e·s.
J’ai choisi l’animation parce que j’ai toujours aimé m’intéresser à plein de choses et que j’ai rencontré des gens qui m’y ont aidé. Être comme ces personnes je trouvais ça intéressant, enrichissant.
J’ai fait autant de préparations individuelles que collectives. Les deux ont des atouts et des inconvénients. La préparation individuelle est plus rapide mais on risque de tourner en rond dans les mécaniques proposées. En collaboration c’est plus long, ce n’est pas facile de s’approprier la partie des autres mais c’est riche d’idées. Généralement l’installation se fait sans l’aide des enfants, quand ils ne nous connaissent pas, mais s’il y a déjà un lien alors ils mettent la main à la pâte. Idem pour le rangement.
Ce qui est difficile dans l’animation c’est de se préparer sans se tuer à la tâche tout en se renouvelant et s’améliorant. C’est aussi parfois délicat de gérer les enfants turbulents ou ayant des troubles (de l’attention, de la parole, …).
J’ai ressenti une différence entre mes premières et dernières animations. Déjà au niveau de la préparation, qui est plus poussée et aboutie sans pour autant me prendre plus de temps, ce qui fait que je suis plus efficace. J’ai aussi emmagasiné de nouvelles animations et ateliers, ce qui me permet de me diversifier un peu plus.Mais j’ai aussi appris à faire la part des choses entre ma responsabilité et celle des autres dans l’animation. Relativiser et ne pas se mettre tous sur le dos si quelque chose ne fonctionne pas ou que ça fonctionne bien.
Pour être animateur·rice il faut de la patience, de l’écoute, du recul et de l’adaptabilité. Ça permet de créer un rôle d’animateur·rice.
Ce que j’aime le plus dans l’association des Petits débrouillards c’est l’écoute, le dialogue et l’entraide entre les membres. Il n’y a pas de questions bêtes. Les soirées associations sont cools car ça permet de se connaître en dehors du travail.
La vie associative des Petits débrouillards à Nantes (newsletters, événements, ambiance, soirées associatives, …) est bien rythmée je trouve.La newsletter permet de se tenir informé des événements inter et intra-association. L’ambiance est sympa, les membres sont ouverts aux autres.Les soirées associatives m’ont permis, par exemple, de m’intégrer plus facilement je trouve et aussi de pouvoir maintenir un lien avec les autres membres, même lorsque je ne pouvais pas animer.
Je compte définitivement poursuivre au sein des Petits débrouillards après cet été, peut-être l’été prochain et/ou à Paris. Tout dépendra de mes disponibilités.Et comme je suis amenée à déménager je pense me renseigner sur les autres antennes des Petits débrouillards pour y intervenir également.
On n’est pas livré à nous-mêmes mais on nous laisse de l’autonomie, de la liberté. On nous fait confiance lors de nos animations. On apprend beaucoup de choses (connaissances, ateliers…) mais aussi sur nous-mêmes. C’est formateur. On peut animer selon nos disponibilités et sur des sujets variés.
Alors, l’aventure vous tente ? Vous avez envie de nous rejoindre ?
N’hésitez pas à contacter l’antenne la plus proche pour obtenir plus d’informations sur les modalités, nous vous renseignerons avec plaisir !
¹ FIA : Formation Initale d’animateur scientifique et technique
² SBCT (La Science en bas de chez toi) : Animations scientifiques de rue dans les quartiers, sous tentes ou en plein air.
