Après 12 semaines de formation à distance, les stagiaires du parcours Tremplin Numérique ont pu retourner dans les locaux de Brest, Rennes et Rostrenen.

Le bilan est très positif. Une grande majorité des stagiaires est encore présente et très motivée, les quelques rares désistements n’étant pas simplement liés au confinement. Plusieurs formules ont été proposées pendant cette période :

  • des interventions communes aux 3 sites de formation pour former à la prise en main d’un outil par exemple, suivies d’exercices pratiques à l’échelle des sites
  • des MOOC, des présentations pour chaque site
  • des créneaux consacrés à l’échange avec un.e formateur.rice pour ceux / celles qui le souhaitaient
  • des contacts téléphoniques
  • des travaux par groupe de 2 ou 3 avec un.e formateur.rice
  • des rencontres professionnelles par visio-conférence (échange avec 2 community manager, un graphiste indépendant, une réalisatrice de documentaire).

Ces différents temps et format ont permis aux stagiaires de trouver leur rythme et de ne pas perdre leur motivation. La plupart ont beaucoup apprécié les échanges avec des professionnel.le.s qui leur ont permis de découvrir des métiers, leurs contraintes et avantages, des milieux, et parfois d’envisager des opportunités dans les mois à venir.

Ils / elles ont également conservé un lien fort entre eux en échangeant régulièrement via une messagerie en ligne et partageant des temps de convivialité (le groupe rennais a organisé deux sessions de jeux de société en ligne !). A la fin du confinement, les formatrices brestoises ont proposé des promenades aux stagiaires pour reprendre contact.

Le confinement et l’obligation de poursuivre la formation à distance a permis à l’équipe de formateurs.rices et, plusieurs salarié.e.s ou sympathisant.e.s des petits débrouillards de soulever des questions essentielles : Que signifie l’apprentissage à distance ? Comment peut-on améliorer ses apprentissages sans que ce ne soit infantilisant ? Et plus généralement, dans le cadre de ce parcours vers l’emploi, comment s’approprier des pratiques numérique pour passer du statut de stagiaire à un statut d’employé ? Ces réflexions sont actuellement accompagnées par David Puzos, chercheur et doctorant à l’ESO-Rennes, qui travaille depuis plusieurs mois sur le sujet. Il présentera prochainement ses hypothèses de travail de recherche aux 6 formateurs.rices des petits débrouillards et aux 3 formateurs.rices de l’IMT Atlantique. Il sera ensuite envisagé un temps de travail sur ces questions ce qui pourra à terme donner lieu à une formation en interne sur ces thématiques.

Depuis le début de la semaine, les participant.e.s se concentrent sur leur projet tutoré. Initialement pensé pour être réalisé en lien avec une entreprise ou une association, les circonstances actuelles ont obligé l’équipe de formation à changer la formule. C’est pourquoi cette année les stagiaires réalisent des projets qui leur sont propres. Ils sont encadrés par un formateur·rice de leur site qui les accompagne dans la réalisation du projet de A à Z. Les stagiaires peuvent s’appuyer sur les formateurs.rices réparti.e.s sur les 3 sites qui sont chacun.e spécialiste et référent.e sur un aspect technique (vidéo, photo, web) Il y a une grande diversité de projet : une bonne moitié des stagiaires s’est lancé dans la réalisation de page web (html/css) mais il y a aussi des projets audiovisuels et de médiation numérique. La semaine du 20 juillet, chaque stagiaire valorisera son travail devant un « jury » constitué de ces formateurs·rices.

Puis les stagiaires prendront des vacances bien méritées en août. Commencera ensuite une phase d’accompagnement vers la formation et l’emploi qui se prolongera jusqu’en décembre.