L’association les petits débrouillards Grand Ouest propose un dispositif de formation et d’accompagnement vers l’emploi intitulé Tremplin Numérique, réalisé en partenariat avec l’IMT Atlantique et soutenu par la Région Bretagne, Pôle Emploi et le contrat de ville de Brest. Léa, de la promotion Tremplin Numérique 2020-21, nous raconte ce que la formation lui a apporté.

A quel moment de ton parcours as-tu eu connaissance du programme Tremplin Numérique ?

J’avais 24 ans et j’étais un peu à la recherche de ce que je voulais faire. J’ai fait une licence d’archéologie et une licence de droit, mais je n’ai pas poursuivi car j’avais besoin de faire quelque chose d’un peu artistique. Alors je me suis intéressée à des métiers d’art et en particulier à la maroquinerie. Mais à cause de la crise sanitaire, je n’ai pas pu trouver d’alternance et au sortir du confinement, avec une sorte de “syndrome de la cabane”, je n’étais plus prête à m’engager dans cette voie qui nécessitait que je quitte la Bretagne pour aller à Paris. C’est à ce moment-là que ma conseillère Pôle Emploi m’a parlé du programme Tremplin Numérique à Rennes.

Pourquoi as-tu souhaité intégrer ce programme de formation ?

C’était un peu le format idéal pour moi. Je ne me projetais pas sur une reprise d’études longues, j’avais envie de quelque chose qui aille davantage droit au but. Ce tremplin de neuf mois correspondait bien à mes attentes. Et puis, j’aimais bien ce qui touchait au dessin numérique, au digital painting, au webdesign. Cela m’attirait mais je n’étais pas certaine d’avoir les bases en informatique. Le programme Tremplin me donnait l’opportunité de voir tout ce qu’englobait le domaine du numérique, d’avoir un aperçu global et d’acquérir les bases. Alors j’y suis allée.

Quelle incidence la formation Tremplin Numérique a-t-elle eu sur ta trajectoire professionnelle ?

Dans le Tremplin Numérique, on a eu des modules techniques sur du développement web et de la programmation, avec Baptiste l’un des formateurs de l’IMT, et ça m’a vraiment beaucoup plu. Ensuite, on a eu un projet professionnel à faire et j’avais choisi de réaliser un site web pour un couple de photographes. C’est vraiment là que mon envie de travailler dans le développement web a été confirmée. J’ai bien aimé rencontrer le client, comprendre ses besoins et présenter mon travail. Tremplin m’a permis de faire mûrir mon envie de m’orienter vers le développement web.

Cette envie a-t-elle pu se concrétiser ?

Oui, après Tremplin, j’ai candidaté à une formation de six mois de développeur web et mobile à l’ENI, une école d’informatique à Chartres-de-Bretagne. En plus, j’avais deux camarades de ma promo qui y allaient aussi ; cela m’a motivée. J’ai passé les tests de recrutement, ça a été un succès. J’ai commencé ma formation en janvier et j’en suis donc à mi-parcours. On est en pleine recherche de stage. Ce stage de deux mois en juillet-août validera notre titre de niveau bac+2. Pour la suite, je projette de poursuivre ma formation en alternance, pour devenir conceptrice développeuse d’application, avec niveau bac+4. L’idéal serait d’être prise en alternance dans l’entreprise où j’effectuerai mon stage cet été.

As-tu des pistes pour ton stage ?

J’ai passé un entretien lundi qui s’est très bien passé avec une agence de web design et développement web. J’attends la réponse peut-être pour la fin de semaine.

A posteriori, quels ont été les trois points forts de ta formation Tremplin Numérique ?

Tout d’abord, notre promo, très hétéroclite, avec plein de profils et d’âges différents, a vraiment été une source d’enrichissement. C’était ultra intéressant de bosser tous ensemble, malgré des niveaux différents sur le numérique. Le deuxième point fort c’est l’étendue des modules proposés, de la photographie, à la médiation, en passant par le développement web. Parmi tous ces domaines du numérique, il y a des stagiaires qui ont pu trouver ce qui les intéressait vraiment. Moi, ce qui m’a plu, c’est le développement web. Enfin, en troisième point, j’ai adoré l’ambiance. C’était organisé et on a été très bien suivis par Fanny sur nos projets professionnels ; et puis c’était hyper sympa d’avoir des formateurs passionnés par ce qu’ils font.